Les PUHC : Petites Unités Humaines Confédérées http://www.puhc.net Les PUHC vont débloquer la France Sun, 07 Feb 2021 19:44:39 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.4.15 http://www.puhc.net/wp-content/uploads/2019/03/cropped-PUHC-Logo-HD-32x32.png Les PUHC : Petites Unités Humaines Confédérées http://www.puhc.net 32 32 L’avenir appartient aux petites nations http://www.puhc.net/lavenir-appartient-aux-petites-nations/ Sun, 07 Feb 2021 19:26:06 +0000 http://www.puhc.net/?p=1949 La crise sanitaire atténue le clivage entre pays développés et pays émergents.
Un classement publié par un think-tank australien, le "Lowy Institute", place la France en très mauvaise position par rapport aux autres pays quant à sa gestion de la crise sanitaire. Dans cette étude, l’efficacité des États ne dépend plus réellement de leur richesse, relève Maxime Tandonnet dans "Le Figaro".
"J’ai volé trop loin dans l’avenir. Un frisson d’horreur m’a assailli," raconte Zarathoustra, sous la plume de Nietzsche. L’histoire contemporaine est marquée par de profondes ruptures qui interviennent tous les dix ou vingt ans et bousculent les certitudes et les équilibres de la société internationale. Le 8 mai 1945 ; la décolonisation ; la défaite américaine au Vietnam en 1975 ; la chute de l’URSS en 1991 ; le 11 septembre 2001. La crise planétaire du Covid-19, sur le plan sanitaire, comme sur celui de son impact moral, économique et social, est une nouvelle secousse mondiale dont chacun pressent que les conséquences seront titanesques.
Face au brouillard de l’avenir, tous les efforts d’analyse et de prospective méritent de retenir l’attention. L’institut australien "Lowy publie" un classement des États au regard de la qualité de leur traitement politique de la crise du Covid-19. Son approche présente sans doute des imperfections tenant aux sources hétérogènes des statistiques utilisées. Toutefois, cette étude comparative a l’intérêt de fournir un panorama global fondé sur des critères objectifs. Elle repose sur plusieurs paramètres, dont le nombre de cas confirmés et celui des morts par million d’habitants, celui des cas confirmés par millier de tests et celui des tests réalisés pour 1000 personnes. Chaque pays se voit décerner une note entre 0 et 100 points.
Cette étude peut être révélatrice de ce que seront la capacité de résistance et le potentiel d’influence des États dans le monde de l’avenir.
L’étude australienne revient, de fait (avec toutes les limites s’attachant à l’exercice), à mesurer les facultés d’adaptation des Nations face à une épidémie globale et ses conséquences psychologiques, c’est-à-dire une crise typique de la mondialisation. Ainsi, elle peut être révélatrice de ce que seront la capacité de résistance et le potentiel d’influence des États dans le monde de l’avenir. Ses résultats bouleversent les certitudes et les évidences au regard de l’échelle traditionnelle des puissances.
Ainsi, ils relativisent le clivage entre pays développés et pays émergents ou en développement. Parmi les plus spectaculaires réussites, se trouvent des États traditionnellement classés au bas de la hiérarchie du développement : le Rwanda, 6ème ou le Sri Lanka, 10ème. Certains grands États industriels se situent en queue de classement, dont la première puissance mondiale, 94ème sur 98... La densité du peuplement des uns et des autres n’est évidemment pas comparable, mais pour la première fois, face à la tempête de la Covid-19, l’urbanisation massive se présente comme une fragilité.
Selon la moyenne établie par le "Lowy Institute", les pays développés conservent certes un avantage, mais avec une marge réduite, et sans le moindre rapport avec l’écart des richesses: 57,4 points contre 44,5. Ces résultats mettent aussi en question le lien entre la réussite et la dimension des États (surface, population). Une leçon évidente se dégage de la crise de la Covid-19: "Small is beautiful" [C'est ce qui est petit qui est beau]. Les six premiers succès reviennent à la Nouvelle Zélande (94,4 points), le Vietnam, Taïwan, la Thaïlande, Chypre, le Rwanda. En revanche, les grands pays font naufrage: la Russie, à la 73ème place, l’Inde à la 86ème, Les USA à la 94ème, le Brésil à la 98ème.
Cette étude établit enfin la supériorité des organisations politiques fondées sur le respect de la démocratie et les libertés sur les systèmes autoritaires.
L’avenir, dans le monde global, appartient aux petites et moyennes nations — susceptibles de se coaliser [ou de se confédérer] —face aux superpuissances et aux empires. 

L’étude le suggère sérieusement attribuant une moyenne de 56,5 points aux petits États, 47,2 aux moyens et 31,7 aux grands. La Chine quant à elle n’est pas évaluée en raison du manque de fiabilité de ses statistiques.
Cette étude établit enfin la supériorité des organisations politiques fondées sur le respect de la démocratie et les libertés sur les systèmes autoritaires. De manière emblématique, elle oppose la Nouvelle-Zélande, en tête du classement, à l’Iran des Ayatollahs, parmi les derniers, justes devant le Brésil. Au total, la moyenne des pays démocratiques est de 50,8 points et celle des systèmes autoritaires de 49,2 points. Ce résultat peut sembler paradoxal : un système autoritaire est présumé adapté aux situations de crise en raison de sa capacité à imposer des contraintes.
Dans les faits, face à une situation épidémique, face aux crises de demain, le secret de la réussite semble davantage tenir à la cohésion des peuples, à l’esprit de confiance qui les anime qu’à la rigueur bureaucratique.
Elle met enfin en lumière la faillite de la politique française, comme si la crise de la covid-19 était révélatrice d’un spectaculaire déclin.
La France se situerait au 73ème rang pour la qualité de sa gestion politique de la covid-19, derrière l’Allemagne (55ème), l’Italie (59ème), le Royaume-Uni (66ème), la Belgique (72ème).
La responsabilité de cette débâcle est sans doute le fruit d’un effondrement de long terme. Elle procède, au moins en partie, d’un mode d’exercice du pouvoir politique fondé sur le culte de la personnalité, le spectacle narcissique et manipulateur et la grandiloquence stérile, l’obsession de la réélection au détriment du bien commun et le mépris des gens qui détruit la confiance populaire.
Par-delà les échéances électorales, la déroute française face à la crise du covid-19 pourrait être l’occasion d’un questionnement national sur les causes de l’échec et d’une remise en question salutaire d’un modèle qui de toute évidence, conduit à l’abîme. Mais pour l’instant, l’heure est à l’aveuglement et au déni.
Le Figaro, Île de France

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Peut-on gouverner sans police ? http://www.puhc.net/peut-on-gouverner-sans-police/ Mon, 21 Dec 2020 18:37:11 +0000 http://www.puhc.net/?p=1935 https://www.facebook.com/lesPUHC/posts/769809183744525

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The Breakdown of Nations http://www.puhc.net/the-breakdown-of-nations/ Mon, 09 Nov 2020 11:37:01 +0000 http://www.puhc.net/?p=1905 Si quelque chose ne fonctionne pas, c’est que c’est trop grand. Ainsi s’exprimait Léopold Kohr (1909-1994), inspirateur du titre de l’ouvrage de Schumacher (Small is beautiful), auteur en 1957 de The Breakdown of Nations (non traduit en français) et prix Nobel alternatif en 1983. Les petites nations, les petites économies sont les plus paisibles, les plus prospères et les plus créatives. Il pensait que les problèmes sociaux n’étaient pas engendrés par telle ou telle forme d’organisation économique ou sociale, mais par sa taille. Socialisme, anarchisme, capitalisme, démocratie, monarchie, tout cela pouvait fonctionner… à une échelle humaine : une échelle où les gens peuvent avoir une influence sur les systèmes qui gouvernent leurs vies. Mais à l’échelle des Etats modernes, toutes les organisations deviennent tyranniques. Car le problème, c’est la démesure. Le gigantisme peut seulement mener à des problèmes d’une proportion ingérable ; il faut encore plus de pouvoir pour gérer le pouvoir en question et n’a qu’une fin possible, l’effondrement. Nous connaissons aujourd’hui cette crise du gigantisme, et nous cherchons à y remédier par de fausse solutions : des unions fiscales, une gouvernance mondial, plus de croissance.

La solution aux problèmes mondiaux réside donc pour Léopold Kohr, contrairement à ce que laisse croire une période où domine le gigantisme et la technologie, non pas dans davantage d’unité mais davantage de diversification. Des petites communautés sont plus souples, mieux à même de supporter les orages économiques et moins aptes à mener de grandes guerres meurtrières. Encore faut-il que ces communautés soient de taille et de puissance équivalent pour empêcher l’hégémonie de l’une d’entre elles.

Paul Kingsnorth in l’Ecologiste n° 37 (résumé de son texte)

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Constats des problèmes majeurs liés aux grands groupements humains. http://www.puhc.net/constats-des-problemes-majeurs-lies-aux-grands-groupements-humains/ Sat, 07 Nov 2020 18:53:52 +0000 http://www.puhc.net/?p=1867 Pour aller plus loin : voici  un article tiré de Wikipédia sur les constats des problèmes majeurs liés aux grands groupements humains selon Léopold Kohr.

Nos groupes humains sont trop gros et denses, et c'est la principale cause de nos problèmes majeurs.

Nos dirigeants sont trop loin du terrain pour percevoir directement donc connaître attentes et besoins, et planifient de moins en moins correctement car comprennent de moins en moins. Ils doivent se contenter de rassurer et de réagir.

Les dirigeants honnêtes sont courtisés par des lobbies d'entreprises, qui prétendent les informer mais parsèment leurs messages de mensonges. Le citoyen-type (membre de la "société civile") n'est pas aussi efficacement représenté parce que sa formation (donc son mode de communication) ressemble moins à celle du dirigeant-type que celle d'un lobbyiste, qui de surcroît y consacre, lui, le gros de son énergie. De plus plusieurs groupes de citoyens n'exprimeront pas un unique message cohérent (cette incapacité même conduit aux oscillations de l'opinion qui offre un alibi aux politiques souhaitant imposer leurs vues), sans même évoquer l'astroturfing. Les lobbies, eux, s'entendent afin de formuler des thèses autant que faire se peut compatibles et de se soutenir mutuellement.

Les dirigeants sont d'autant plus tentés d'abuser que leurs pouvoirs et moyens sont énormes (donc que leurs gains seront élevés), qu'il est difficile de les sélectionner puis surveiller (car les citoyens sont loin), et qu'ils ne connaissent pas personnellement leurs victimes. Avez-vous constaté qu'à de rares exception près nous sommes (hors mauvaise humeur passagère) a priori bien disposés vis-à-vis de ceux, même inconnus, avec lesquels nous avons un contact direct, tandis qu'au contraire aider des anonymes vivant au loin nous est plus difficile? Lorsque vous avez rencontré une difficulté urgente (par exemple dans la rue), avez-vous remarqué que des inconnus acceptèrent de vous aider, voire le firent spontanément? Vous-même, lorsque vous avez constaté que quelqu'un est en difficulté, avez-vous plutôt détourné le regard ou bien tenté d'assister? Sur l'autre volet les difficultés de nos associations aidant des pauvres de pays lointains sont connues. Ce n'est pas méchanceté, plutôt "charité bien ordonnée". C'est aussi ce qui explique qu'un dirigeant au loin sera plus tenté de négliger sa mission (la barrière psychologique interdisant d'escroquer des millions d'électeurs inconnus est moins haute que celle qui interdit de voler un voisin).

Pour la même raison de la "solidarité" est à présent contrainte, car à défaut trop s'y soustrairaient. Si chacun pouvait décider de payer des cotisations sociales combien le feraient? Probablement peu, c'est pourquoi elles sont obligatoires. La véritable solidarité est librement décidée, on ne peut y contraindre. Contraindre à être solidaire est aussi absurde que contraindre à être amoureux. Une contrainte ne produit ni solidarité ni amour, et tout au contraire divise.

Plus le pouvoir central est puissant, plus les citoyens en sont dépendants et moins ils sont solidaires entre eux, ce qui augmente constamment sa puissance puisqu'il se pose en arbitre et garant. Nos sociétés géantes sont rendues "harmonieuses" en conjuguant endoctrinement, délégation-abandon et coercition.

Ces effets de la centralisation et de la bureaucratie, rendues nécessaires par le gigantisme, sont de plus en plus néfastes.

De surcroît lorsqu'un haut dirigeant d'aujourd'hui prend une décision elle s'applique à une multitude sur un vaste territoire, donc si elle est mauvaise son impact est colossal. Des décisions locales, aux effets nécessairement circonscrits, sont moins dangereuses. Si elles portent leurs fruits les groupes voisins le constatent et s'en inspirent, puis elles se diffusent avec une latence aux effets similaires à ceux du principe de précaution.

De la même façon beaucoup d'humains n'apprécient pas d'être un rouage dans une immense machine. L'industrialisation améliore notre confort matériel au prix d'un gâchis colossal car une fraction sans cesse plus élevée de ce qui est produit est peu justifiable (dénombrez vos objets inutiles), or cette surproduction implique aujourd'hui bureaucratie, surexploitation des ressources, surcroît de pollution... et cela ne nous rend d'autant moins heureux que, pour ce faire, il faut "rationaliser" donc faire de nous autant de rouages.

Le rendement augmente avec la taille de l'unité de production, toutefois bénéficier du gros des gains de l'effet d'échelle n'implique pas de grand regroupement ni de centralisation jacobine, car des accords ponctuels entre petits groupes chacun autonome suffisent. Plusieurs groupes peuvent ainsi mener projet commun afin de construire puis maintenir ici un grand projet d'infrastructure.

L'émergence (ou ré-émergence) de ces petits groupes chacun autonome sera catalysée par le scepticisme ambiant, faisant que chacun se défie de plus en plus de tout ce qui lui semble lointain, institutions comprises. L'avènement du deepfake, rendant de plus en plus difficile de distinguer le vrai du faux, conduit rapidement les plus jeunes à ne croire que certains de leurs proches.

Par ailleurs cette façon de structurer une société humaine améliorerait la capacité de chacun à vivre selon ses convictions (si nécessaire en rejoignant un groupe plus adéquat).

Le cohésion transversale entre les groupes découlerait de leurs interactions (projets communs, pactes/alliances de protection mutuelle, exogamie, transfuges, pression des groupes neutres sur les agresseurs...)

Ces groupes auront ainsi tout intérêt à s'entendre, donc de la même façon des pactes établis entre eux les solidariseraient face à un agresseur.

http://fr.discu.org/.../soci%C3%A9t%C3%A9_%C3%A0_l%27%C3...

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Les 10 principes politiques tirés des travaux de Léopold Kohr : http://www.puhc.net/les-10-principes-politiques-tires-des-travaux-de-leopold-kohr/ Sat, 07 Nov 2020 18:49:06 +0000 http://www.puhc.net/?p=1865

Le Principe de la Tige de Haricot : Pour chaque animal, objet, institution ou système, il y a une taille optimale qu'il ne devrait pas dépasser.

La Loi de la Négligence Périphérique : Les préoccupations gouvernementales, comme la fidélité matrimoniale ou la gravitation, diminuent avec le carré de la distance.

La Loi de la Taille du Gouvernement : La misère ethnique et sociale augmente en proportion directe de la taille et du pouvoir du gouvernement central d'une nation ou d'un état.

La Loi de Lucca : Toutes choses égales par ailleurs, les territoires sont plus riches quand ils sont petits et indépendants que grands et dépendants.

Le Principe des Limites : Les problèmes sociaux ont tendance à suivre une croissance géométrique, tandis que la capacité des gens à les résoudre, si toutefois elle peut croître, ne suit qu'une croissance arithmétique.

Le Principe de Population : Quand la taille d'une population double, sa complexité - la quantité d'information échangée et de décisions nécessaires - quadruple, avec des augmentations consécutives du stress, des bouleversements et des mécanismes de contrôle social.

La Théorie de la Vitesse de la Population (' Slow is Beautiful ') : La masse d'une population augmente non seulement numériquement, par les naissances, mais par les augmentations de la vitesse avec laquelle elle se déplace.

Le Principe d'Indépendance : Les communautés locales fortement indépendantes ont moins de chance d'être impliquées dans la violence à grande échelle que celles dont l'existence dépend des systèmes mondiaux du commerce.

Les Principes de la Guerre : a) La violence de la guerre est toujours augmentée par une augmentation de la puissance de l'Etat; (b) La guerre augmente la centralisation en fournissant d'une part une excuse pour une augmentation du pouvoir de l'état et d'autre part les moyens par lesquels la réaliser.

La Loi de la Puissance Critique : La puissance critique est la quantité de puissance qui donne aux dirigeants d'un pays des raisons de croire qu'ils ne peuvent être arrêtés par la puissance disponible de quelque antagoniste ou combinaison d'antagonistes existant. Le fait de l'atteindre est la cause inévitable de la guerre.

(Kohr, Schumacher, Kirkpatrick Sale)

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Covid-19,confinement&PUHC http://www.puhc.net/covid-19confinementpuhc/ Wed, 04 Nov 2020 14:38:48 +0000 http://www.puhc.net/?p=1835 Au lieu de dépendre d’un État centralisé, tenu par une minorité qui n’est ni plus compétente ni plus sage que d’autres, imposant son seul point de vue et sa décision autoritaire à la nation entière. Un Etat capable de nous mentir pour nous “protéger“ en nous “confinant“ dans l’ignorance, la peur et la punition comme le montre la gestion de la crise sanitaire du Covid 19. Au lieu d'être “pendus“ à un “pouvoir confiné et hors sol“ comme le qualifie le site Mediapart, ne serait-il pas temps de réfléchir pour créer des petites unités humaines souveraines et confédérées à l'image des cantons en Suisse? Des petites unités fondées sur les compétences, les choix de mode de vie, de lieux et d’économies, petites unités innombrables et variées en formes et en fonds, qui se confédéreront pour des réalisations qui nécessiteront leur collaboration . Ces Petites Unités Humaines Confédérées et souveraines ou PUHC, proposées par des Pèlerins d'Arès devraient naturellement apparaître comme une alternative cohérente, concrète, possible, présentant d’énormes avantages à tous les niveaux outre qu’elles favoriseront aussi l'épanouissement spirituel de l’individu.

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Covid-19 et PUHC http://www.puhc.net/covid-19-et-puhc/ Mon, 20 Apr 2020 14:13:02 +0000 http://www.puhc.net/?p=1727

La grande leçon du confinement va se révéler dans la suspicion envers un système étatique gérant une trop grande masse d’individus, la nation, dominée par une même loi imposée à tous. Les PUHC devraient naturellement apparaître comme une alternative cohérente, concrète, possible, présentant d’énormes avantages à tous les niveaux outre qu’elles favoriseront aussi l'épanouissement spirituel de l’individu.

L'incurie de l'Etat ne date pas d'aujourd'hui mais devient flagrant pendant cette crise sanitaire :
Outre qu’il n’est peut-être pas une nécessité absolue même sur le strict plan sanitaire, le confinement actuel de toute la population française résulte de l’incurie de l’État face à l’arrivée de l’épidémie du Corona. D’une part les hôpitaux ont été laissés à l’abandon pendant des années et ce n’est pas faute au personnel soignant de l’avoir signalé et manifesté. D’autre part, l’épidémie a mis 2 mois à venir chez nous depuis la Chine et notre ministre de la santé publique avait largement les moyens et le temps d’organiser les services de soin du pays pour y faire face intelligemment pour un État moderne, c’est-à-dire par des mesures de prévention comme le gel, les masques, les tests et anticiper un dépistage systématique, suivi d’un diagnostic et d’un éventuel traitement et confinement ciblé; le tout avec des lits et des respirateurs supplémentaires.

Au lieu de ça, rien, et même pire : des annonces lénifiantes et laxistes du genre , le masque ne sert rien, la Chine c'est loin, etc... A côté de cela on apprend que le ministère de l’Intérieur a publié un appel d’offres pour l’acquisition de plus de 650 drones, pour un montant dépassant les 3,5 millions d’euros pour surveiller les citoyens.

Les décisions et annonces de ce qu’on appelle les « autorités » n’ont cessé d’être hésitantes, maladroites, contradictoires et anxiogènes -nous sommes en guerre déclare 6 fois Mr Macron dans son discours du 16 mars- ce qui montre qu’elles sont totalement dépassées par l’événement. Le confinement de tous sans nuance apparaît plus de ce point de vue-là comme une façon de noyer le poisson, de bâillonner un peuple, de camoufler sous une mesure autoritaire le manque d’anticipation et l’imprévoyance notoires dont l’État a fait preuve. La nécessité du confinement est-elle justifiée ? Rien n’est moins sûr parce que le virus n’est pas très mortel, moins qu’une grippe virulente, sauf pour les personnes âgées et certaines personnes à risque, mais il est très contagieux. Tout un chacun pourra le constater après coup dans les chiffres globaux des décès de cette année 2020, ce que le professeur Raoult prévoyait dès la mi-mars. Ce que les médias racontent tous les jours ressemble donc à… de la propagande.
Cerise sur le gâteau de l’incurie, ce spécialiste international des maladies infectieuses qu’est le docteur Didier Raoult a inauguré un traitement à base d’un antiviral archiconnu, très peu cher, la chloroquine, associé à un antibiotique mais qui rebutent les lobbies puissants de l’industrie pharmaceutique qui espèrent de gros bénéfices avec la mise au point d’un nouveau médicament. La collusion entre l’État et les grands laboratoires de l'industrie pharmaceutique apparait au grand jour. Mais l’incurie des gouvernants n’est pas propre à ce gouvernement-là, elle est structurelle, chronique, dans un monde dominé par le pouvoir et l’argent.

Le confinement de tous , pris par un seul, apparait comme un choix contestable qui risque de faire bien plus de victimes que le virus lui-même. « Entre deux maux il faut savoir choisir le moindre » dit avec sagesse le prophète Michel Potay (témoin de la Révélation d'Arès). Il nous aurait fallu vivre avec le Corona comme on vit avec la grippe saisonnière, et continuer de travailler, tout en prenant les mesures et précautions sanitaires nécessaires qui sont évidentes, car qui a envie de tomber malade ou de mourir ? Le mal économique qui, vu la fragilisation des humains face aux problèmes matériels, peut faire plus de dégâts que ne fait le Covid-19. Vous parlera-t-on du désespoir des indépendants en faillite, des suicides, des soucis qui tuent, des divorces, des pertes d'emploi, etc ? Je ne sais pas, mais j'en doute........ Le propre du pouvoir politique est de mettre en valeur jusqu'à l'abrutissement tout ce qui protège ou paraît protéger la population mais de taire tout ce qui, du fait de la situation précédente, entraîne des problèmes qui peuvent être dramatiques. »

La démocratie en péril :

La structure étatique traduit l’asservissement du grand nombre à quelques-uns, ce qui est contradictoire avec une fraternité réelle :
Nous sommes tous soumis à un système, dont l’État représente le sommet, « l’autorité » reconnue et consacrée, mais qui n’envisage l’homme que pris dans une grande masse qu’il tente sans cesse d’uniformiser par ses lois et ses normes. Si les gouvernants du moment sont incompétents, c’est un grand nombre de personnes qui vont payer l’incompétence de cette minorité ayant pouvoir de décision sur leurs vies. C’est ce qui est en train de se produire.
Ce qu’on appelle démocratie n’a jamais été en réalité que la concurrence entre des idées qui s’opposent, représentées par des professionnels, les politiques, qui n’ont vocation qu’à prendre le pouvoir. La plupart d’entre nous ne connaissent pas leur député et lui, reste dépendant de son parti et fort peu des gens qu’il est censé représenter. Les Gilets Jaunes avaient déjà révélé que « la démocratie du peuple par le peuple » n’était qu’une belle formule sans réalité. Par le confinement, la démonstration se fait à l’échelle de la nation tout entière, la démocratie n’était vraiment qu’une fiction puisque 67 millions d’habitants peuvent être sous la houlette d’un seul : le président, qui apparaît comme l’avatar du roi, décidant « souverainement » (entendez autoritairement) qu’ils doivent cesser de travailler, pour leur « bien » naturellement.

Cette crise peut être l’occasion de voir plus loin que le changement du personnel politique, qui ne pose jamais que la question de qui va exercer le pouvoir. Or c’est la question même de la légitimité du pouvoir d’un homme sur un autre, outrepassant sa conscience, qui est ici posée. Il ne s’agit donc pas d’une réforme de l’État ou d’un changement constitutionnel, ce que d’aucuns vous proposeront au sortir de la crise. Fondamentalement il faut voir qu’une masse donnant son pouvoir entre les mains de quelques-uns se lient pieds et poings liés dans des situations exceptionnelles telles que celle que nous traversons et ce, plus souvent pour le pire que pour le meilleur. Là encore la Révélation d'Arès nous enseigne que « les risques de la liberté sont moins graves que les risques du système», comme on a pu le voir avec les 2 dernières guerres mondiales du siècle dernier(14-18) et (39-45) qui ont ravagé le monde comme aucun virus ne l’a encore jamais fait.

Des lois qui mettent en danger nos libertés fondamentales :

C’est aussi la nature même de la loi qui doit être interrogée. La loi se substitue toujours à la conscience de l’homme individuel. Parce que le président Macron a parlé de guerre, l’État a pu voter des lois d’exceptions qui font peu de cas des grands principes affichés notament qui vont à l'encontre de la constitution française qui stipule que La liberté de circulation est le droit pour tout individu de se déplacer librement dans un pays, de quitter celui-ci et d'y revenir. Elle est garantie par l'article 13 de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Cette liberté d’aller et venir, première des libertés est interdite par un décret fait à la va-vite pour motif d'urgence sanitaire, entendez par là, la panique et la négligence des « autorités » face à l’épidémie.

Toujours contraignantes, les lois de masse sont le plus souvent aberrantes. On en a une démonstration particulière en ce moment quand certains policiers font du zèle à les appliquer, les exemples ne manquent pas : Mettre une amende à une femme qui va acheter sa baguette de pain chez le boulanger sous prétexte qu'acheter une baguette de pain n'était pas suffisant pour justifier une sortie .Un lanestérien de 32 ans voulant éviter la cohue, a préféré un supermarché de Lorient à son hyper habituel de Lanester (banlieue de Lorient). La sortie lui a valu une amende de 135 €. Un autre parce qu'il a oublié son attestaion de déplacement alors qu'il conduisait un corbillard dans un cortège funèbre.

On pourra relever au passage qu'en Allemagne ou en Suisse, le confinement n'est pas obligatoire c'est chaque landers ou cantons qui décident, il n'y a pas d'amendes, les responsables font confiance aux citoyens.

Dramatisation de la crise a des fins politiques :

Devant cette situation ou le nombre de morts journalier est répété en boucle sur les grands médias pour bien effrayer la population et justifier des mesures draconniennes, tout se passe comme si les humains découvraient tout à coup qu’ils sont mortels.

Le covid 19 va seulement en tuer un tout petit peu plus ou avancer l'heure du départ pour l'au-delà des plus anciens , infime proportion de tous ceux qui meurent chaque jour -en moyenne 16 000 personnes meurent par jour en France en temps normal- . Habituellement on n'annonce pas les chiffres des morts quotidiens dont l’homme se soucie si peu et aurait tendance même à les ignorer comme quelque chose d’honteux. Pourquoi une telle panique ? Sur le plan rationnel c’est assez incompréhensible mais c'est une aubaine pour les pouvoirs qui ainsi espèrent retrouver une crédibilité qu'ils ont souvent perdue en jouant un rôle protecteur.

Le temps est venu d'envisager sérieusement les PUHC ;

Envisager de Petites Unités Humaines Confédérées souveraines ou PUHC 
Le confinement n'est-il pas l'occasion rêvée de réfléchir à une nouvelle façon de s’organiser collectivement, de faire société ? Ou nous laisserons-nous encore et toujours soumettre au système par lequel des hommes veulent et peuvent en dominer d’autres ? Après la crise, les mises en accusation ne vont pas manquer, et les procès sans doute pleuvoir. On trouvera des coupables mais pas responsables, des responsables mais pas coupables, des coupables responsables, des irresponsables innocents, etc. Aucun procès n’apportera la « justice » attendue, le mal aura été fait. La Justice, la vraie, attend toujours dans le cœur des hommes.

Comme pour le mal, il faut cesser de le faire, les remords, regrets, punitions, commémorations et grandes déclarations ne servent à rien si on continue comme avant. Il faudrait donc le pardon envers les irresponsables qui nous gouvernent mais dont nous sommes tout autant responsables pour les avoir mis là, à nous gouverner. La justice des hommes basée sur la vengeance n'apporte rien sinon la violence et d'autres souffrances.
Il faudrait commencer à envisager tout autre chose. Ce qui est intolérable, c’est que 67 millions d’habitants, chacun(e) disposant d’un cerveau, d’un cœur et d’une conscience, soient sous la coupe de quelques-uns, voire d’un seul dans des conditions exceptionnelles. Au fond, la démocratie devient une sorte de dictature.
Le principe même d’une grande masse de population n’est pas humain. Les hommes ont besoin de se connaître, de s’apprécier, de se sentir, de se faire confiance. Dans la masse, chacun(e) est anonyme, l’homme devient un numéro de sécu, de carte d’identité, de livret militaire, d’électeur, etc. Les gouvernants pensent leurs compatriotes comme une masse salariale, des consommateurs, des imposables, des électeurs potentiels, etc... . Ils ne pensent pas l’homme dans son humanité si je puis dire, leurs écoles leur parlent chiffres, taux d’intérêt, coût, pourcentage, statistiques, sondages, … elles ne leur parlent pas du cœur de chacun, ni du leur. Tout est dans la tête dans le compte dominant.

« L'homme compte, l'homme compte, le rêve cache la nuit » Révélation d'Arès(II/14). C’est la conception même d’une grosse masse humaine telle qu’une nation qui doit être totalement repensée. Il faut morceler ce qui animalise l’humain, le rend manipulable par des pouvoirs sans scrupule. Pour cela, le modèle des cantons suisses présente une certain intérêt et peut servir d’inspirateur.
C'est pourquoi en tant que Pèlerins d’Arès nous proposons les PUHC, Petites Unités Humaines Confédérées et souveraines, c’est-à-dire de petits territoires au cœur desquels les habitants reprennent en main localement leurs vies en société et deviennent souverains.
Ces petites unités ne recréeraient pas un enfermement administratif et bureaucratique comme celui d’un État-nation actuel, mais se définiraient plus par des limites d’ordre à la fois géographique et économique, l’économie devant répondre en priorité aux besoins de base de la communauté et la politique à la stricte gestion de la cité. Les responsables élus par les citoyens, seront des gestionnaires révocables à tout moment s'ils ne donnent pas satisfaction. Voici ce qu'en dit Michel Potay dans son blog  en se référant à Platon : « Il faut avoir une très forte et complète idée du Bien pour se conduire avec sagesse tant dans la vie privée que dans la vie publique. Autrement dit, les dirigeants de la cité doivent être dotés d'une riche spiritualité pour accéder à la gérance des affaires publiques non par ambition personnelle, mais par nécessité et par devoir. ....... » Ces petites unités se confédéreraient entre elles pour répondre à des nécessités plus lourdes comme la production d’énergie, les hôpitaux, les routes, etc ....

Autres avantages des PUHC,

Un premier avantage qui saute aux yeux, est que, dans une crise comme celle de covid-19, les réponses à l’épidémie pourraient être très diversifiées, plus adaptées aux disparités locales, tout en ayant le même souci de base d’éviter la propagation de l’épidémie. Certains pourraient confiner et se fermer quand d’autres ne le feraient pas à l’instar de pays comme la Hollande la Suède ou la Suisse (ça dépend des cantons) qui n’ont pas choisi sciemment le confinement, pour s’en tenir à l’Europe.
La prévoyance sanitaire face à une pandémie serait certainement beaucoup plus vigilante et réactive que pour une grosse nation bureaucratique comme la France, ou tout est lent. Cela s'avère dramatique quand la vie d'hommes et de femmes sont en jeu. Le docteur Raoult a trouvé un traitement qui fonctionne mais du fait qu'il ne soit pas passer par un protocole administratif tatillon . Le gouvernement refuse de le généraliser et même interdit aux médecins généralistes de le prescrire.

Seuls les hôpitaux sont habilités à le délivrer et encore uniquemement dans les cas les plus graves, alors que le professeur Raoult avait déclaré qu'il n'était efficace qu'en début de maladie pour faire baisser rapidement la charge virale et qu'ensuite il était inutile. Les autorités relayées par leurs médias asservis ont prétendu qu'il pouvait être dangereux alors qu'il était en vente libre dans les pharmacies jusqu'au 20 janvier dernier , date à laquelle Agnès Buzin ancienne ministre de la santé en a interdit la vente libre. Etrange coincidence !

Par rapport à tous les autres problèmes signalés relatifs au système lui-même, les PUHC apporteraient leurs réponses positives et spécifiques. Si l’une se trompe ce ne serait pas 67 millions de personnes qui en supporteraient le coût mais quelques centaines de mille, et on pourrait vite y remédier, la petite taille permettant une flexibilité plus grande. Et ce, dans tous les domaines, d’autant que cela se ferait sous la volonté collective directe des premiers concernés : les habitants eux-mêmes.

Tous les inconvénients du système : fausse démocratie, tendance à la dictature en cas de crise, collusion avec de grands groupes industriels ou financiers, volonté d’hégémonie… devraient sinon disparaître, du moins perdre sensiblement de leur nocuité.
Par rapport aux besoins de base, notamment alimentaires, le circuit court s’imposerait de lui-même. L’apport en matière première pour de petites industries nécessaires au confort matériel de base devraient subsister sans être soumis à une mondialisation absurde comme on l’a vu pendant cette crise où notre pays était démuni de tout, incapable de produire des masques ou du gel en grand nombre par lui-même et très vite. Même chose pour les appareils respirateurs qui ne demandent pas une technologie si pointue. D’autres solutions seraient trouvées en matière de monnaie notamment qui pourrait mettre la communauté à l’abri des spéculations de la grande finance.

PUCH et vie spirituelle

Enfin les PUHC offrent un cadre bien meilleur pour l’amélioration de l’humain lui-même, le commencement et l’encouragement de sa vie spirituelle que le Créateur appelle pénitence dans La Révélation d’Arès. (Terme que ne signifie pas remords ou punition comme la religion et la culture nous l'ont transmise, mais joie et fête de celui qui change sa vie en s'efforçant d'aimer tous les hommes, de pardonner, de faire la paix et d'agir avec l'intelligence du coeur).

Si la mondialisation, que certains préconisent, montre ses effets pervers, l’État n’est pas davantage le recours.L'homme n'est pas fait pour être un code barre sur une puce que l'on peut contrôler à distance, un anonyme dans une masse.

L'homme a besoin d'épanouir son individualité unique, sa vie spirituelle, et cela n’est possible que dans une organisation sociétale à échelle humaine. Ce que préconisait déjà l'économiste et philosophe Léopold Kohr dans son livre « Small is beautiful » pour lequel il reçut le prix Nobel alternatif en 1983.

Ce n'est que dans ces petites unités que l'humain peut véritablement vivre, l'amour du prochain, le pardon, l'intelligence du cœur auprès de ses frères humains, ainsi créer son âme et évoluer vers un monde plus heureux, et même Heureux, au sens fort, tout court, un monde de conscience, d’amour et de liberté absolue. C’est ce que les Pèlerins d’Arès ont déjà démarré avec leurs assemblées. Rencontrez-les pour en parler et préparer avec eux le monde de demain.

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Articles http://www.puhc.net/articles/ Sun, 21 Apr 2019 11:35:53 +0000 http://www.puhc.net/?p=1665

De l'anarchisme à l'anarkia:

"Sous un grand nombre de formes l'anarchisme a cherché à construire une société libre sans classes ni états, sans patries ni frontières. Il a cherché la liberté, l'égalité, la solidarité et la sécurité entre tous sans lois ni pouvoir, ni police, ni juges, ni prisons. Mais il n'a que rarement, brièvement et très localement atteint ce but, parce que son objectif n'a été que moral, social et matériel et n'a pas pu surmonter la disproportion des forces, la force des pouvoirs étant toujours plus élevée. L'anarchisme a oublié la force du spirituel, qui est le propre de l'humain.
Il est faux de dire que l'anarchisme n'est qu'une pagaille destructrice ; il a eu ses stratégies décidées égalitai­rement, participativement et consen­suellement, mais qui ont toujours manqué de puissance et qui n'ont fait qu'étincelles dans des actions inachevées sans jamais allumer le seul Feu (Rév d'Arès xLi/5-7) qui puisse prendre.
Aucune des formes de l'anarchisme rationaliste n'a d'avenir.
La pénitence, donc l'anarkia, ne peut bien fonctionner que dans des petites unités humaines sans chef ni dominateur, pour les tâches publiques desquelles sont désignés d'une façon ou d'une autre des gérants sans pouvoirs politiques et révocables à tout moment. Or, ce principe n'est réalisable que si sont soudés par l'amour les liens humains jusqu'à présent soudés par la loi. ...."
Extrait de l'entrée 207 du blog de Michel Potay.

MICHELPOTAYBLOG.NET
Anarkia en grec ancien signifie "absence de chef" (dictionnaire d'A. Bailly). Anarkia a donné en français "anarchie" = refus de tout pouvoir. Toutefois, le mot anarchie ayant désigné des courants politiques, furieux, parfois meutriers, alors que nous visons à une réalisation spirituelle, je l...

Pourquoi vivre sans pouvoir deviendra une nécessité!

20avr19 207C6
Vouloir l’absence de pouvoir semble irresponsable dans une société soumise depuis des temps et des temps aux directives, règlementations, décisions d’une minorité de puissants, quelle que soit la forme dans laquelle celle-ci s’inscrit (idéologique, politique, économique, religieuse, judiciaire …). Il y a là quelque chose qui bloque la pensée de l’homme ordinaire, car dans celle-ci  il manque un élément important de réflexion, la présence de l’amour. Il est facile à comprendre que l’absence de pouvoir exige la présence de l’amour, sinon c’est la pagaille. Amour et pouvoir ne peuvent cohabiter. Il y a mésentente. L’un ne peut pas être avec l’autre.
1/ Sur le plan personnel, il y a déjà opposition entre le pouvoir qui est contrainte et l’amour qui est chaleur, bienveillance. Le pouvoir n’est pas que chez les autres. Le pouvoir, on peut le subir mais on peut aussi l’exercer. L’amour, c’est pareil ! Il y a celui que l’on reçoit et celui que l’on donne. Il ne faut pas oublier qu’on n’est pas dans de la philosophie, mais dans la vie (ces deux contrastes, domination et bonté,  ne sont pas des concepts abstraits, ce sont des rapports concrets qu’on a avec les  autres, les animaux, les hommes, les femmes, les enfants…..). C’est pour cela qu’il est important de choisir.
Sur le plan social, la domination douce (pub, tendances …) ou dure (lois, idéologies…) se pratique à tous les niveaux. Elle est tellement grande [?] que l’amour se réduit aux actions des petites associations caritatives, aux clubs de bienfaisance, en stagnant dans l’émotion sans aller en profondeur (l’exemple de recueil de fonds pour rebâtir Notre Dame de Paris est flagrant).
2/ Alors, trop éclaté, trop paumé,  comme vous le dites, l’homme s’évade. S’évader des systèmes dans l’ego, dans l’individualisme  n’est pas une libération,  c’est rester dans une prison, celle du soi, dont les barreaux sont les peurs, les désirs, les émotions négatives, les pensées destructrices, les illusions, les préjugés, les idées arrêtées, reçues... Être libre ne peut que s’envisager par la conscience, dans la conscience, dans le changement [Rév d'Arès 30/11] puisque la prison, c’est soi-même. Quel changement ? La Révélation d’Arès et l’enseignement de son prophète sont très clairs : "Aimer, pardonner, faire la paix, avoir une intelligence spirituelle libre des préjugés, des peurs, des pouvoirs." Pourquoi ? Parce que c’est la solution pour que cesse le mal, pour que cesse le mal qu’on se fait inconsciemment à soi-même en se croyant ceci ou cela,  et celui qu’on fait aux autres. Pour  revenir à sa vraie nature, (l’homme est Image et Ressemblance du Créateur) sans une recherche spirituelle de fond, il y a méconnaissance de soi. "Connais-toi toi-même," disait Socrate. Dit autrement : "Nous sommes plus que ce que nous croyons être." Il faut en être convaincu ou faut être tellement prisonnier et tellement mal dans son mental pour vouloir en sortir. C’est un cheminement qu’on ne fait pas seul, ce sont des obstacles à franchir, des étapes à passer, avec ici ou là des "grâces" qui nous sont accordées. Il est impossible qu’on ne soit pas aidé d’en Haut.
3/ Mais d’abord il faut le décider, décider de s’espionner, de changer, le vouloir avec force et agir avec constance pour être pénitent. Je pense que la pratique de la pénitence produit à la fois une augmentation de la connaissance de soi et une augmentation de l’amour dans la société, donc une augmentation du Bien. Peu à peu, on parvient à  se voir autrement, à se voir  plus que "de l’humain avec son intellect, sa psyché",  tout en donnant toujours plus d’amour, en allant toujours plus au-delà des apparences, des formes physiques, des formes mentales (idées), au-delà des préjugés.
4/ Dans et par la pénitence, il y a évolution spirituelle, il y a de la rencontre avec du plus grand que soi en soi. Quand on enlève de soi-même des couches et des couches, on découvre qu’il y a en dessous Quelque chose de vivant, de vibrant qui est là, présent mais insaisissable et progressivement la confiance, la foi en cette Présence s’installe naturellement parce que l’humain qui  fait ce travail de pénitence a mûri.
5/ La régularité de la pénitence fait passer à une relation autre avec soi et avec autrui. On voit l’humain autrement que mauvais (que ce soit l’autre ou soi), autrement que punissable, on le voit comme guérissable. On ne considère plus Dieu, la Parole comme autoritaire, oppressante (c’est souvent l’impression première que l’on ressent quand on commence à lire La Révélation d’Arès), mais comme libératrice. Un besoin s’installe alors de se situer intérieurement au-delà de son cadre mortel, culturel, idéologique.
6/ L’impératif, c’est de prendre conscience que la Parole libère en profondeur, libère l’homme de sa propre petitesse, pour qu’il puisse accomplir le Bien. Sans cette conscience, l’humanité laisse la place aux pouvoirs. Ceux-ci, pour se maintenir,  ont toujours répandu de l’inconscience dans les esprits, ont toujours créé du chaos (chacun peut voir son chaos personnel et celui du monde dans lequel il est bien obligé de vivre). L’inconscience produit du pouvoir qui lui-même produit de l’inconscience. Quel cercle vicieux !
Il n’est pas à espérer que ça change, il n’est que de  s’engager pour se débarrasser de tout ça, que d’orienter sa vie vers le plus fondamental, le plus profond de nos besoins qui est l’amour, pour vivre dans le Bien et Le faire prospérer ?
Charlie F. du Nord

Réponse :
Vous êtes bien le preuve qu'il y a mieux que les idéologues pour dire pourquoi vivre sans pouvoir au-dessus de soi sera tôt ou tard une nécessité, si l'homme veut survivre à la contrainte abêtissante des puissants et de leurs lois, car "l'inconscience" générale qui en  résulte, que vous évoquez ici, le conduira immanqueblement au péché des péchés (Rév d'Arès 38/2). C'est le grand intérêt de ce commentaire, dont je vous remercie, mon frère Charlie, en vous disant encore la joie que j'ai eue de vous rendre visite à Lille, à vous tous missionnaires du Nord. Merci pour ce commentaire, Charlie. Il faut le lire avec attention, mais je pense que beaucoup d'entre nous le feront.
Tout agissement, petit ou grand, visant à enrégimenter l'humain — nous vivons enrégimentés de belle manière — menace l'équilibre psychique et le bonheur de l'homme, raison pour laquelle les lois et la justice n'ont jamais pu et ne peuvent toujours pas empêcher la délinquance, la criminalité, l'antisocialité, le dévoiement, l'infraction, la transgression, etc. L'homme n'est pas bâti pour se conformer à la loi sauf s'il y trouve un avantage — raison pour laquelle les classes de société les mieux loties sont les plus obéissantes aux lois.
Sans loi ni contraintes autres que celles de la raison, dont l'amour est un des gros étais ou accotoirs, l'homme continue à vivre et même à vivre mieux. Qu'on n'en doute pas !
Cette volonté politique, qui va empirant, de limiter la liberté repose sur une total incompréhension ou sur un vicieux refus de la nature humaine, qui d'elle-même sait ce qu'il lui faut. N'est-ce pas évident dans les manifestations des Gilets Jaunes ? J'ai encore dans la tête, et j'en peine encore, les vociférations indignées des media télévisés contre les Gilets Jaunes qui taguaient l'Arc de Triomphe, comme s'il s'agissait d'un blasphéme... Mais qu'est-ce qui était plus important ? Ce gros tas de pierre ou les humains qui montraient avec raison leur indifférence à cette chose monumentale ? J'ai été tout aussi choqué, le soir du 15 avril dernier quand Notre Dame brûlait, que la télévision fasse entendre uniquement les badauds catastrophés et larmoyants, mais aucun des badauds, sur lequels elle était forcément tombé, qui disait par exemple : "On s'en fout", ou "Bof ! C'est triste mais ce n'est jamais qu'un grosse et vieille maison en flamme !" ou : "L'important est qu'il n'y ait pas de victime." Plus l'homme, parce qu'il est un artiste, au moins l'artiste de lui-même, donc créateur de lui-même, est libre, plus il est proche de l'image et ressemblance du Créateur, plus il apporte de profit à l'humanité en général et plus il méconnaît l'accessoire, serait-il patrimonial. Il n'est pas désagréable de vivre au milieu d'accessoires patrimoniaux, je n'ai rien contre eux, mais on s'en passera volontiers si l'homme trouve l'amour et le bonheur.
Cette connaissance fondamentale est vieille comme le monde. Cela ne signifie pas qu'il ne faille pas éduquer les enfants, mais que cette éducation doive être très différente, fondée sur l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre bien avant la connaissance mathématique, technique, civique, culturelle, etc.
Il faut défendre à la fois la liberté et l'utilité nécessaires de cette liberté. Je ne suis sûrement pas le premier à le dire, quoique j'aie peu de connaissance de la littérature anarchique. Il est clair que Jésus fut un des plus évidents défenseurs de l'anarkia qui aient foulé le sol de la Terre, mais on peut en dire de même de Zoroastre(Sarsouchtratame, Rév d'Arès xviii/3), de Bouddha, etc. L'homme a une aspiration éternelle à intégrer à sa vie les fertilité et générosité spirituelles. C'est d'une importance capitale pour comprendre la nécessité de l'amour, du pardon, de la paix, de l'absence de préjugés, qui sont tant le moteur que le résultat évidents qu'est l'anarkia.

Michel Potay


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Ouvrages de références http://www.puhc.net/ouvrages-de-references/ Sun, 07 Apr 2019 11:05:02 +0000 http://www.puhc.net/?p=1612 La Révélation d'Arès

L'effondrement des puissances- Léopold Kohr

Confraternités d'économies 1 Michel Potay

Confraternités d'économies 2 Michel Potay

Suisse Cantons 2015

Small is beautiful de E.F. Schumacher

Small is beautiful : une société à la mesure de l'homme par Friedrich Schumacher

Le Royaume des Cieux est en Vous de Léon Tolstoï présenté par Alain Refalo

Le royaume des cieux est en vous

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