Covid-19 et PUHC

Covid-19 et PUHC

La grande leçon du confinement va se révéler dans la suspicion envers un système étatique gérant une trop grande masse d’individus, la nation, dominée par une même loi imposée à tous. Les PUHC devraient naturellement apparaître comme une alternative cohérente, concrète, possible, présentant d’énormes avantages à tous les niveaux outre qu’elles favoriseront aussi l'épanouissement spirituel de l’individu.

L'incurie de l'Etat ne date pas d'aujourd'hui mais devient flagrant pendant cette crise sanitaire :
Outre qu’il n’est peut-être pas une nécessité absolue même sur le strict plan sanitaire, le confinement actuel de toute la population française résulte de l’incurie de l’État face à l’arrivée de l’épidémie du Corona. D’une part les hôpitaux ont été laissés à l’abandon pendant des années et ce n’est pas faute au personnel soignant de l’avoir signalé et manifesté. D’autre part, l’épidémie a mis 2 mois à venir chez nous depuis la Chine et notre ministre de la santé publique avait largement les moyens et le temps d’organiser les services de soin du pays pour y faire face intelligemment pour un État moderne, c’est-à-dire par des mesures de prévention comme le gel, les masques, les tests et anticiper un dépistage systématique, suivi d’un diagnostic et d’un éventuel traitement et confinement ciblé; le tout avec des lits et des respirateurs supplémentaires.

Au lieu de ça, rien, et même pire : des annonces lénifiantes et laxistes du genre , le masque ne sert rien, la Chine c'est loin, etc... A côté de cela on apprend que le ministère de l’Intérieur a publié un appel d’offres pour l’acquisition de plus de 650 drones, pour un montant dépassant les 3,5 millions d’euros pour surveiller les citoyens.

Les décisions et annonces de ce qu’on appelle les « autorités » n’ont cessé d’être hésitantes, maladroites, contradictoires et anxiogènes -nous sommes en guerre déclare 6 fois Mr Macron dans son discours du 16 mars- ce qui montre qu’elles sont totalement dépassées par l’événement. Le confinement de tous sans nuance apparaît plus de ce point de vue-là comme une façon de noyer le poisson, de bâillonner un peuple, de camoufler sous une mesure autoritaire le manque d’anticipation et l’imprévoyance notoires dont l’État a fait preuve. La nécessité du confinement est-elle justifiée ? Rien n’est moins sûr parce que le virus n’est pas très mortel, moins qu’une grippe virulente, sauf pour les personnes âgées et certaines personnes à risque, mais il est très contagieux. Tout un chacun pourra le constater après coup dans les chiffres globaux des décès de cette année 2020, ce que le professeur Raoult prévoyait dès la mi-mars. Ce que les médias racontent tous les jours ressemble donc à… de la propagande.
Cerise sur le gâteau de l’incurie, ce spécialiste international des maladies infectieuses qu’est le docteur Didier Raoult a inauguré un traitement à base d’un antiviral archiconnu, très peu cher, la chloroquine, associé à un antibiotique mais qui rebutent les lobbies puissants de l’industrie pharmaceutique qui espèrent de gros bénéfices avec la mise au point d’un nouveau médicament. La collusion entre l’État et les grands laboratoires de l'industrie pharmaceutique apparait au grand jour. Mais l’incurie des gouvernants n’est pas propre à ce gouvernement-là, elle est structurelle, chronique, dans un monde dominé par le pouvoir et l’argent.

Le confinement de tous , pris par un seul, apparait comme un choix contestable qui risque de faire bien plus de victimes que le virus lui-même. « Entre deux maux il faut savoir choisir le moindre » dit avec sagesse le prophète Michel Potay (témoin de la Révélation d'Arès). Il nous aurait fallu vivre avec le Corona comme on vit avec la grippe saisonnière, et continuer de travailler, tout en prenant les mesures et précautions sanitaires nécessaires qui sont évidentes, car qui a envie de tomber malade ou de mourir ? Le mal économique qui, vu la fragilisation des humains face aux problèmes matériels, peut faire plus de dégâts que ne fait le Covid-19. Vous parlera-t-on du désespoir des indépendants en faillite, des suicides, des soucis qui tuent, des divorces, des pertes d'emploi, etc ? Je ne sais pas, mais j'en doute........ Le propre du pouvoir politique est de mettre en valeur jusqu'à l'abrutissement tout ce qui protège ou paraît protéger la population mais de taire tout ce qui, du fait de la situation précédente, entraîne des problèmes qui peuvent être dramatiques. »

La démocratie en péril :

La structure étatique traduit l’asservissement du grand nombre à quelques-uns, ce qui est contradictoire avec une fraternité réelle :
Nous sommes tous soumis à un système, dont l’État représente le sommet, « l’autorité » reconnue et consacrée, mais qui n’envisage l’homme que pris dans une grande masse qu’il tente sans cesse d’uniformiser par ses lois et ses normes. Si les gouvernants du moment sont incompétents, c’est un grand nombre de personnes qui vont payer l’incompétence de cette minorité ayant pouvoir de décision sur leurs vies. C’est ce qui est en train de se produire.
Ce qu’on appelle démocratie n’a jamais été en réalité que la concurrence entre des idées qui s’opposent, représentées par des professionnels, les politiques, qui n’ont vocation qu’à prendre le pouvoir. La plupart d’entre nous ne connaissent pas leur député et lui, reste dépendant de son parti et fort peu des gens qu’il est censé représenter. Les Gilets Jaunes avaient déjà révélé que « la démocratie du peuple par le peuple » n’était qu’une belle formule sans réalité. Par le confinement, la démonstration se fait à l’échelle de la nation tout entière, la démocratie n’était vraiment qu’une fiction puisque 67 millions d’habitants peuvent être sous la houlette d’un seul : le président, qui apparaît comme l’avatar du roi, décidant « souverainement » (entendez autoritairement) qu’ils doivent cesser de travailler, pour leur « bien » naturellement.

Cette crise peut être l’occasion de voir plus loin que le changement du personnel politique, qui ne pose jamais que la question de qui va exercer le pouvoir. Or c’est la question même de la légitimité du pouvoir d’un homme sur un autre, outrepassant sa conscience, qui est ici posée. Il ne s’agit donc pas d’une réforme de l’État ou d’un changement constitutionnel, ce que d’aucuns vous proposeront au sortir de la crise. Fondamentalement il faut voir qu’une masse donnant son pouvoir entre les mains de quelques-uns se lient pieds et poings liés dans des situations exceptionnelles telles que celle que nous traversons et ce, plus souvent pour le pire que pour le meilleur. Là encore la Révélation d'Arès nous enseigne que « les risques de la liberté sont moins graves que les risques du système», comme on a pu le voir avec les 2 dernières guerres mondiales du siècle dernier(14-18) et (39-45) qui ont ravagé le monde comme aucun virus ne l’a encore jamais fait.

Des lois qui mettent en danger nos libertés fondamentales :

C’est aussi la nature même de la loi qui doit être interrogée. La loi se substitue toujours à la conscience de l’homme individuel. Parce que le président Macron a parlé de guerre, l’État a pu voter des lois d’exceptions qui font peu de cas des grands principes affichés notament qui vont à l'encontre de la constitution française qui stipule que La liberté de circulation est le droit pour tout individu de se déplacer librement dans un pays, de quitter celui-ci et d'y revenir. Elle est garantie par l'article 13 de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Cette liberté d’aller et venir, première des libertés est interdite par un décret fait à la va-vite pour motif d'urgence sanitaire, entendez par là, la panique et la négligence des « autorités » face à l’épidémie.

Toujours contraignantes, les lois de masse sont le plus souvent aberrantes. On en a une démonstration particulière en ce moment quand certains policiers font du zèle à les appliquer, les exemples ne manquent pas : Mettre une amende à une femme qui va acheter sa baguette de pain chez le boulanger sous prétexte qu'acheter une baguette de pain n'était pas suffisant pour justifier une sortie .Un lanestérien de 32 ans voulant éviter la cohue, a préféré un supermarché de Lorient à son hyper habituel de Lanester (banlieue de Lorient). La sortie lui a valu une amende de 135 €. Un autre parce qu'il a oublié son attestaion de déplacement alors qu'il conduisait un corbillard dans un cortège funèbre.

On pourra relever au passage qu'en Allemagne ou en Suisse, le confinement n'est pas obligatoire c'est chaque landers ou cantons qui décident, il n'y a pas d'amendes, les responsables font confiance aux citoyens.

Dramatisation de la crise a des fins politiques :

Devant cette situation ou le nombre de morts journalier est répété en boucle sur les grands médias pour bien effrayer la population et justifier des mesures draconniennes, tout se passe comme si les humains découvraient tout à coup qu’ils sont mortels.

Le covid 19 va seulement en tuer un tout petit peu plus ou avancer l'heure du départ pour l'au-delà des plus anciens , infime proportion de tous ceux qui meurent chaque jour -en moyenne 16 000 personnes meurent par jour en France en temps normal- . Habituellement on n'annonce pas les chiffres des morts quotidiens dont l’homme se soucie si peu et aurait tendance même à les ignorer comme quelque chose d’honteux. Pourquoi une telle panique ? Sur le plan rationnel c’est assez incompréhensible mais c'est une aubaine pour les pouvoirs qui ainsi espèrent retrouver une crédibilité qu'ils ont souvent perdue en jouant un rôle protecteur.

Le temps est venu d'envisager sérieusement les PUHC ;

Envisager de Petites Unités Humaines Confédérées souveraines ou PUHC 
Le confinement n'est-il pas l'occasion rêvée de réfléchir à une nouvelle façon de s’organiser collectivement, de faire société ? Ou nous laisserons-nous encore et toujours soumettre au système par lequel des hommes veulent et peuvent en dominer d’autres ? Après la crise, les mises en accusation ne vont pas manquer, et les procès sans doute pleuvoir. On trouvera des coupables mais pas responsables, des responsables mais pas coupables, des coupables responsables, des irresponsables innocents, etc. Aucun procès n’apportera la « justice » attendue, le mal aura été fait. La Justice, la vraie, attend toujours dans le cœur des hommes.

Comme pour le mal, il faut cesser de le faire, les remords, regrets, punitions, commémorations et grandes déclarations ne servent à rien si on continue comme avant. Il faudrait donc le pardon envers les irresponsables qui nous gouvernent mais dont nous sommes tout autant responsables pour les avoir mis là, à nous gouverner. La justice des hommes basée sur la vengeance n'apporte rien sinon la violence et d'autres souffrances.
Il faudrait commencer à envisager tout autre chose. Ce qui est intolérable, c’est que 67 millions d’habitants, chacun(e) disposant d’un cerveau, d’un cœur et d’une conscience, soient sous la coupe de quelques-uns, voire d’un seul dans des conditions exceptionnelles. Au fond, la démocratie devient une sorte de dictature.
Le principe même d’une grande masse de population n’est pas humain. Les hommes ont besoin de se connaître, de s’apprécier, de se sentir, de se faire confiance. Dans la masse, chacun(e) est anonyme, l’homme devient un numéro de sécu, de carte d’identité, de livret militaire, d’électeur, etc. Les gouvernants pensent leurs compatriotes comme une masse salariale, des consommateurs, des imposables, des électeurs potentiels, etc... . Ils ne pensent pas l’homme dans son humanité si je puis dire, leurs écoles leur parlent chiffres, taux d’intérêt, coût, pourcentage, statistiques, sondages, … elles ne leur parlent pas du cœur de chacun, ni du leur. Tout est dans la tête dans le compte dominant.

« L'homme compte, l'homme compte, le rêve cache la nuit » Révélation d'Arès(II/14). C’est la conception même d’une grosse masse humaine telle qu’une nation qui doit être totalement repensée. Il faut morceler ce qui animalise l’humain, le rend manipulable par des pouvoirs sans scrupule. Pour cela, le modèle des cantons suisses présente une certain intérêt et peut servir d’inspirateur.
C'est pourquoi en tant que Pèlerins d’Arès nous proposons les PUHC, Petites Unités Humaines Confédérées et souveraines, c’est-à-dire de petits territoires au cœur desquels les habitants reprennent en main localement leurs vies en société et deviennent souverains.
Ces petites unités ne recréeraient pas un enfermement administratif et bureaucratique comme celui d’un État-nation actuel, mais se définiraient plus par des limites d’ordre à la fois géographique et économique, l’économie devant répondre en priorité aux besoins de base de la communauté et la politique à la stricte gestion de la cité. Les responsables élus par les citoyens, seront des gestionnaires révocables à tout moment s'ils ne donnent pas satisfaction. Voici ce qu'en dit Michel Potay dans son blog  en se référant à Platon : « Il faut avoir une très forte et complète idée du Bien pour se conduire avec sagesse tant dans la vie privée que dans la vie publique. Autrement dit, les dirigeants de la cité doivent être dotés d'une riche spiritualité pour accéder à la gérance des affaires publiques non par ambition personnelle, mais par nécessité et par devoir. ....... » Ces petites unités se confédéreraient entre elles pour répondre à des nécessités plus lourdes comme la production d’énergie, les hôpitaux, les routes, etc ....

Autres avantages des PUHC,

Un premier avantage qui saute aux yeux, est que, dans une crise comme celle de covid-19, les réponses à l’épidémie pourraient être très diversifiées, plus adaptées aux disparités locales, tout en ayant le même souci de base d’éviter la propagation de l’épidémie. Certains pourraient confiner et se fermer quand d’autres ne le feraient pas à l’instar de pays comme la Hollande la Suède ou la Suisse (ça dépend des cantons) qui n’ont pas choisi sciemment le confinement, pour s’en tenir à l’Europe.
La prévoyance sanitaire face à une pandémie serait certainement beaucoup plus vigilante et réactive que pour une grosse nation bureaucratique comme la France, ou tout est lent. Cela s'avère dramatique quand la vie d'hommes et de femmes sont en jeu. Le docteur Raoult a trouvé un traitement qui fonctionne mais du fait qu'il ne soit pas passer par un protocole administratif tatillon . Le gouvernement refuse de le généraliser et même interdit aux médecins généralistes de le prescrire.

Seuls les hôpitaux sont habilités à le délivrer et encore uniquemement dans les cas les plus graves, alors que le professeur Raoult avait déclaré qu'il n'était efficace qu'en début de maladie pour faire baisser rapidement la charge virale et qu'ensuite il était inutile. Les autorités relayées par leurs médias asservis ont prétendu qu'il pouvait être dangereux alors qu'il était en vente libre dans les pharmacies jusqu'au 20 janvier dernier , date à laquelle Agnès Buzin ancienne ministre de la santé en a interdit la vente libre. Etrange coincidence !

Par rapport à tous les autres problèmes signalés relatifs au système lui-même, les PUHC apporteraient leurs réponses positives et spécifiques. Si l’une se trompe ce ne serait pas 67 millions de personnes qui en supporteraient le coût mais quelques centaines de mille, et on pourrait vite y remédier, la petite taille permettant une flexibilité plus grande. Et ce, dans tous les domaines, d’autant que cela se ferait sous la volonté collective directe des premiers concernés : les habitants eux-mêmes.

Tous les inconvénients du système : fausse démocratie, tendance à la dictature en cas de crise, collusion avec de grands groupes industriels ou financiers, volonté d’hégémonie… devraient sinon disparaître, du moins perdre sensiblement de leur nocuité.
Par rapport aux besoins de base, notamment alimentaires, le circuit court s’imposerait de lui-même. L’apport en matière première pour de petites industries nécessaires au confort matériel de base devraient subsister sans être soumis à une mondialisation absurde comme on l’a vu pendant cette crise où notre pays était démuni de tout, incapable de produire des masques ou du gel en grand nombre par lui-même et très vite. Même chose pour les appareils respirateurs qui ne demandent pas une technologie si pointue. D’autres solutions seraient trouvées en matière de monnaie notamment qui pourrait mettre la communauté à l’abri des spéculations de la grande finance.

PUCH et vie spirituelle

Enfin les PUHC offrent un cadre bien meilleur pour l’amélioration de l’humain lui-même, le commencement et l’encouragement de sa vie spirituelle que le Créateur appelle pénitence dans La Révélation d’Arès. (Terme que ne signifie pas remords ou punition comme la religion et la culture nous l'ont transmise, mais joie et fête de celui qui change sa vie en s'efforçant d'aimer tous les hommes, de pardonner, de faire la paix et d'agir avec l'intelligence du coeur).

Si la mondialisation, que certains préconisent, montre ses effets pervers, l’État n’est pas davantage le recours.L'homme n'est pas fait pour être un code barre sur une puce que l'on peut contrôler à distance, un anonyme dans une masse.

L'homme a besoin d'épanouir son individualité unique, sa vie spirituelle, et cela n’est possible que dans une organisation sociétale à échelle humaine. Ce que préconisait déjà l'économiste et philosophe Léopold Kohr dans son livre « Small is beautiful » pour lequel il reçut le prix Nobel alternatif en 1983.

Ce n'est que dans ces petites unités que l'humain peut véritablement vivre, l'amour du prochain, le pardon, l'intelligence du cœur auprès de ses frères humains, ainsi créer son âme et évoluer vers un monde plus heureux, et même Heureux, au sens fort, tout court, un monde de conscience, d’amour et de liberté absolue. C’est ce que les Pèlerins d’Arès ont déjà démarré avec leurs assemblées. Rencontrez-les pour en parler et préparer avec eux le monde de demain.

mp2017

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